Le Code de la route s’applique, en général, à tous les usagers de la route. Il y a cependant des usagers qui peuvent s’affranchir de certains codes. Vous les reconnaitrez grâce aux feux de signalisation installés sur le toit de leurs véhicules. Ces feux de signalisation sont appelés gyrophares.
Qu’est-ce qu’un gyrophare ?
Les gyrophares permettent de signaler aux autres usagers de la route, les véhicules dits prioritaires. Ces feux de signalisation sont installés sur le toit pour être vus de tous. Ils peuvent être uniquement lumineux. Mais, dans la plupart du temps, ils sont associés à des sirènes sonores. Les autres usagers de la route ont donc pour mission de laisser passer ces véhicules prioritaires et de leur faciliter le passage. On recense trois types de gyrophares : les gyrophares bleus et sirène à deux temps, les gyrophares bleu et sirène à trois temps et les gyrophares jaune ou orange sans avertisseurs sonores.
Qui peut utiliser des gyrophares ?
Chaque type de gyrophare est attribué à une catégorie d’usagers. Les gyrophares bleus et sirènes à deux temps sont destinés aux véhicules d’intervention. Cela concerne, entre autres, les véhicules de la police, du SAMU et de la gendarmerie. Si les autres usagers ne cèdent pas la priorité à ces véhicules, ils sont passibles d’une amende de 135 euros et une perte de 4 points sur leur permis de conduire.
Les gyrophares bleus et sirènes à trois temps sont dédiés aux véhicules non prioritaires, mais qui effectuent des missions d’intérêt public. Ils ne sont pas prioritaires aux intersections, mais il faut quand même leur laisser le passage. Il s’agit des véhicules d’intervention de gaz et d’électricité ainsi que les ambulances et les associations médicales.
Enfin, les gyrophares jaune ou orange sont pour les véhicules encombrants ou lents comme les véhicules d’enlèvement d’ordures ménagères.
